Véronique Vienne


The Self-Taught Design Critic. [...]

Véronique Vienne was a magazine art director in the USA when she began to write to better analyze and understand the work of the graphic designers, illustrators and photographers who collaborated with her.

Today she writes books and conducts workshops on design criticism as a creative tool.

 

Voir, regarder, apprécier : tout un programme. [...]

Véronique Vienne a été directrice artistique aux USA avant de commencer a écrire pour mieux comprendre ce que faisaient les graphistes, illustrateurs et photographes avec qui elle collaborait.

Aujourd’hui elle écrit des livres et anime des sessions de travail sur la critique du design graphique comme outil de création.


Impressions rétiniennes

Fanette Mellier est-elle une graphiste?


En dix ans à peine, Fanette Mellier s’est imposée comme une des graphistes les plus innovantes de sa génération. Son travail, qui se distingue par la pureté de ses couleurs et de ses formes, est la manifestation de l’incroyable attention qu’elle porte à l’exécution de ses projets.


L’atelier de Fanette Mellier est à la lisière de Paris, dans cette zone un peu particulière qu’on appelle Les Maréchaux. Ici, à l’approche du Périphérique, le tissu urbain se distend, la chaussée s’élargie, les trottoirs prennent des allures d’esplanades. Une sensation d’éblouissement surprend le piéton pressé, qui, comme moi, cherche à négocier la traversée de ce sillon étrangement lumineux. Les ateliers de graphistes me semblent toujours être « au bout du monde ».

Le métier de graphiste se pratique souvent hors des sentiers battus.

Un repérage encore plus difficile puisque le mot « graphiste » n’existe qu’en français. Le terme anglo-saxon, graphic designer, est revendiqué par un nombre croissant de jeunes professionnels français pour se distancer des générations précédentes, qu’on nommait graphistes/affichistes, car leur activité principale consistait à créer des affiches. Aujourd’hui, enjamber l’écart qui sépare les graphistes des graphic designers, c’est un peu comme de franchir la barrière que constituent les Boulevards des Maréchaux : entre les tramways, les voitures et les vélos, on ne sait pas trop comment s’y prendre.

Par sa jeunesse, Fanette Mellier, née en 1977, semble plutôt appartenir à la catégorie des graphic designers, mais la dimension expérimentale de son travail me donne à penser qu’elle est graphiste dans l’âme. Pour plus de sureté, je lui pose la question. Dans les champs de la création de l’image, dit-elle, elle se sent en effet graphiste, quelqu’un qui a un rapport intime et personnel avec l’exécution et la fabrication d’objets imprimés singuliers. Mais, ajoute-t-elle, elle est aussi graphic designer, quelqu’un dont le métier est de répondre aux attentes d’un commanditaire avec des solutions pertinentes.

Travaux expérimentaux

Qu’elle réponde ou non à une commande, la démarche de Fanette Mellier ressemble plus à de la recherche fondamentale qu’à de la recherche appliquée. Quand elle décrit ses projets, on ne la sent pas à la poursuite d’un résultat — et pourtant ce qu’elle obtient en fin de course est magistralement conçu et exécuté, comme ces deux exemples, pris au hasard dans l’impressionnante liste de ses travaux.

D’abord une œuvre d’auteur, Au soleil, publiée en 2015 par les Editions du livre, un ouvrage qui fait suite à Dans la lune, publié deux ans plus tôt. Cet album de format carré met en scène un cercle, celui d’un large disque solaire dont chaque image trace son ascension dans le ciel matinal. A mesure qu’on tourne les pages, des couches d’encre superposées accentuent, ou au contraire effacent, les contours de l’astre radieux.

Les techniques d’imprimeries sont ici mises à contribution pour nous montrer ce que l’on ne regarde jamais, par peur de se bruler les yeux irrémédiablement : Le halo aveuglant du soleil. Jolie métaphore que ce livre qui, en dévoilant l’invisible, attire l’attention sur le pouvoir révélateur de la communication graphique.

Tout aussi réussi est le produit d’une commande, un catalogue qui présente les travaux d’artistes contemporains africains, édité à l’occasion d’une exposition au Frac Aquitaine en 2015. La couverture toilée de Folk art africain? est mise en valeur par un épais protège-livre en plastique transparent, orné de motifs inspirés de tissages — et métissages — folkloriques. Mais Fanette Mellier évite les poncifs visuels associés aux cultures populaires de l’Afrique subsaharienne : pas de vert, d’ocre, ou de brun foncé, mais des roses, du bleu marine, du magenta et des notes turquoises. En allant à l’encontre de nos attentes, en déplaçant les codes, elle remet en question plus de cinq siècles de colonisation.   

La lecture mise en abyme

C’est en 2008, dans le cadre d’une résidence à Chaumont, lieu du Festival du graphisme, que Fanette Mellier a commencé à affirmer un point de vue original. D’abord avec « Circus », un parcours signalétique dans la ville. Sur des panneaux blancs, une grille diagonale aussi fine qu’une toile d’araignée servait de matrice à des losanges fluo et translucides, en équilibre les uns sur les autres. En plissant les yeux, on pouvait déchiffrer des bouts de phrases mystérieuses. Collées sur des vieux murs en ville, ou sur des panneaux signalétiques désaffectés au bord des routes, les affiches conféraient  au plus prosaïque environnement un je-ne-sais-quoi de très contemporain.

Puis, toujours en 2008, elle travaille sur une série de mises en abyme de la lecture avec des livres qui sont des prétextes à traiter le texte comme une matière typographique aussi malléable que de la pâte à modeler. Le plus remarquable est probablement Bastard Battle, par Céline Minard, où le texte, apparaît en noir bien qu’imprimé en trois couleurs — jaune, cyan et magenta. Des effets d’arc en ciel ou de reflets colorés viennent parfois déranger la monotonie des paragraphes. Ici et là, des caractères gothiques se faufillent à l’intérieur des mots. Dans la pliure, la couleur s’accumule, comme la poussière dans le fond des poches.   

La prochaine étape pour Fanette Mellier est le dessin d’alphabets particuliers. « Bubunne », « Cartel », ou « Parc Saint-Léger » ont été créés pour répondre à des commandes spécifiques : le générique d’un film, l’identité graphique d’une association culturelle, et la signalétique pour un centre d’art contemporain. Dans toutes ces propositions, le principe architectural des formes est facile à identifier. Lire, c’est déchiffrer un langage, mais c’est aussi déchiffrer un système de pensée. Dans cette mesure, les alphabets de Fanette Mellier fonctionnent comme de cryptogrammes.

La temporalité du regard  

La dimension temporelle du regard, lorsqu’il se pose sur une page, intéresse Fanette Mellier tout particulièrement. Mieux que personne, elle sait coucher sur papier, mais aussi et surtout sur la rétine, des impressions successives. Regarder une de ses œuvres, c’est comme de déboucher un flacon de parfum. Les formes et les couleurs s’évaporent progressivement — comme des notes olfactives.

L’affiche « Papillon », un fastueux nuancier grand format imprimé par Lézard graphique en 2013, est un exemple. Dans un premier temps on ne remarque que les couleurs, leurs tonalités chatoyantes attirant l’œil plus que la forme, moins évidente. A peine perceptibles, certaines irrégularités dans les aplats font qu’on se penche légèrement pour regarder de plus près et interroger ce qu’on a devant les yeux. La totalité de l’image apparait alors dans toute sa complexité. Enfin on se redresse, enrichi par l’expérience d’avoir vu, et plus alerte qu’on ne l’était quelques secondes auparavant.

« Je projette toujours, dès le début, la manière dont le lecteur va se saisir d’une affiche, d’un livre, ou d’une installation, » dit-elle. Pour ralentir cette prise de possession — et faire durer le plaisir — elle multiplie les détails de fabrication : dorure sur tranche, grilles de dépliages, pages qu’il faut couper, motifs discrètement embossés, et toujours ces couleurs rayonnantes qui surprennent par leur audace et leur gaité.

Conjuguer les nuances

Pour contrôler l’intensité des coloris et mettre en valeur les marges sensibles qui séparent les tons les uns des autres, Fanette Mellier fait un travail minutieux et savant. Sa connaissance des rapports chromatiques, mais aussi des papiers, des encres et des techniques d’impression est hors du commun. Encore plus remarquable est l’originalité de sa démarche qui procède toujours à partir d’une recherche personnelle. Les objets imprimés qu’elle produit ne donnent pas l’impression d’être de simples exercices de style. Ils surprennent par la netteté de leur exécution. Leur facture est la manifestation de tous les choix qui ont guidé leur conception.

Ces choix, Fanette Mellier les élabore souvent avec des collaborateurs : commanditaires, imprimeurs et éditeurs, mais aussi artistes, écrivains ou poètes dont les talents conjugués se superposent aux siens, tout comme se superposent les techniques et couleurs qu’elle sait si bien manipuler. Le résultat ne peut jamais être dicté d’avance. « Tant que ça n’existe pas, ça n’existe pas ! » s’exclame-t-elle sur un ton où, à l’étonnement, se mêle une pointe de frustration.

Elle a beau essayer imaginer d’avance l’impression qu’elle souhaite susciter, l’objet qui sera porteur ce cette impression, elle ne peut le concevoir que peu à peu, dans l’acte laborieux et précis de sa fabrication.

En dix ans à peine, Fanette Mellier s’est imposée comme une des graphistes les plus innovantes de sa génération. Son travail, qui se distingue par la pureté de ses couleurs et de ses formes, est la manifestation de l’incroyable attention qu’elle porte à l’exécution de ses projets.

L’atelier de Fanette Mellier est à la lisière de Paris, dans cette zone un peu particulière qu’on appelle Les Maréchaux. Ici, à l’approche du Périphérique, le tissu urbain se distend, la chaussée s’élargie, les trottoirs prennent des allures d’esplanades. Une sensation d’éblouissement surprend le piéton pressé, qui, comme moi, cherche à négocier la traversée de ce sillon étrangement lumineux. Les ateliers de graphistes me semblent toujours être « au bout du monde ».

Le métier de graphiste se pratique souvent hors des sentiers battus.

Un repérage encore plus difficile puisque le mot « graphiste » n’existe qu’en français. Le terme anglo-saxon, graphic designer, est revendiqué par un nombre croissant de jeunes professionnels français pour se distancer des générations précédentes, qu’on nommait graphistes/affichistes, car leur activité principale consistait à créer des affiches. Aujourd’hui, enjamber l’écart qui sépare les graphistes des graphic designers, c’est un peu comme de franchir la barrière que constituent les Boulevards des Maréchaux : entre les tramways, les voitures et les vélos, on ne sait pas trop comment s’y prendre.

Par sa jeunesse, Fanette Mellier, née en 1977, semble plutôt appartenir à la catégorie des graphic designers, mais la dimension expérimentale de son travail me donne à penser qu’elle est graphiste dans l’âme. Pour plus de sureté, je lui pose la question. Dans les champs de la création de l’image, dit-elle, elle se sent en effet graphiste, quelqu’un qui a un rapport intime et personnel avec l’exécution et la fabrication d’objets imprimés singuliers. Mais, ajoute-t-elle, elle est aussi graphic designer, quelqu’un dont le métier est de répondre aux attentes d’un commanditaire avec des solutions pertinentes.

Travaux expérimentaux

Qu’elle réponde ou non à une commande, la démarche de Fanette Mellier ressemble plus à de la recherche fondamentale qu’à de la recherche appliquée. Quand elle décrit ses projets, on ne la sent pas à la poursuite d’un résultat — et pourtant ce qu’elle obtient en fin de course est magistralement conçu et exécuté, comme ces deux exemples, pris au hasard dans l’impressionnante liste de ses travaux.

D’abord une œuvre d’auteur, Au soleil, publiée en 2015 par les Editions du livre, un ouvrage qui fait suite à Dans la lune, publié deux ans plus tôt. Cet album de format carré met en scène un cercle, celui d’un large disque solaire dont chaque image trace son ascension dans le ciel matinal. A mesure qu’on tourne les pages, des couches d’encre superposées accentuent, ou au contraire effacent, les contours de l’astre radieux.

Les techniques d’imprimeries sont ici mises à contribution pour nous montrer ce que l’on ne regarde jamais, par peur de se bruler les yeux irrémédiablement : Le halo aveuglant du soleil. Jolie métaphore que ce livre qui, en dévoilant l’invisible, attire l’attention sur le pouvoir révélateur de la communication graphique.

Tout aussi réussi est le produit d’une commande, un catalogue qui présente les travaux d’artistes contemporains africains, édité à l’occasion d’une exposition au Frac Aquitaine en 2015. La couverture toilée de Folk art africain? est mise en valeur par un épais protège-livre en plastique transparent, orné de motifs inspirés de tissages — et métissages — folkloriques. Mais Fanette Mellier évite les poncifs visuels associés aux cultures populaires de l’Afrique subsaharienne : pas de vert, d’ocre, ou de brun foncé, mais des roses, du bleu marine, du magenta et des notes turquoises. En allant à l’encontre de nos attentes, en déplaçant les codes, elle remet en question plus de cinq siècles de colonisation.   

La lecture mise en abyme

C’est en 2008, dans le cadre d’une résidence à Chaumont, lieu du Festival du graphisme, que Fanette Mellier a commencé à affirmer un point de vue original. D’abord avec « Circus », un parcours signalétique dans la ville. Sur des panneaux blancs, une grille diagonale aussi fine qu’une toile d’araignée servait de matrice à des losanges fluo et translucides, en équilibre les uns sur les autres. En plissant les yeux, on pouvait déchiffrer des bouts de phrases mystérieuses. Collées sur des vieux murs en ville, ou sur des panneaux signalétiques désaffectés au bord des routes, les affiches conféraient  au plus prosaïque environnement un je-ne-sais-quoi de très contemporain.

Puis, toujours en 2008, elle travaille sur une série de mises en abyme de la lecture avec des livres qui sont des prétextes à traiter le texte comme une matière typographique aussi malléable que de la pâte à modeler. Le plus remarquable est probablement Bastard Battle, par Céline Minard, où le texte, apparaît en noir bien qu’imprimé en trois couleurs — jaune, cyan et magenta. Des effets d’arc en ciel ou de reflets colorés viennent parfois déranger la monotonie des paragraphes. Ici et là, des caractères gothiques se faufillent à l’intérieur des mots. Dans la pliure, la couleur s’accumule, comme la poussière dans le fond des poches.   

La prochaine étape pour Fanette Mellier est le dessin d’alphabets particuliers. « Bubunne », « Cartel », ou « Parc Saint-Léger » ont été créés pour répondre à des commandes spécifiques : le générique d’un film, l’identité graphique d’une association culturelle, et la signalétique pour un centre d’art contemporain. Dans toutes ces propositions, le principe architectural des formes est facile à identifier. Lire, c’est déchiffrer un langage, mais c’est aussi déchiffrer un système de pensée. Dans cette mesure, les alphabets de Fanette Mellier fonctionnent comme de cryptogrammes.

La temporalité du regard  

La dimension temporelle du regard, lorsqu’il se pose sur une page, intéresse Fanette Mellier tout particulièrement. Mieux que personne, elle sait coucher sur papier, mais aussi et surtout sur la rétine, des impressions successives. Regarder une de ses œuvres, c’est comme de déboucher un flacon de parfum. Les formes et les couleurs s’évaporent progressivement — comme des notes olfactives.

L’affiche « Papillon », un fastueux nuancier grand format imprimé par Lézard graphique en 2013, est un exemple. Dans un premier temps on ne remarque que les couleurs, leurs tonalités chatoyantes attirant l’œil plus que la forme, moins évidente. A peine perceptibles, certaines irrégularités dans les aplats font qu’on se penche légèrement pour regarder de plus près et interroger ce qu’on a devant les yeux. La totalité de l’image apparait alors dans toute sa complexité. Enfin on se redresse, enrichi par l’expérience d’avoir vu, et plus alerte qu’on ne l’était quelques secondes auparavant.

« Je projette toujours, dès le début, la manière dont le lecteur va se saisir d’une affiche, d’un livre, ou d’une installation, » dit-elle. Pour ralentir cette prise de possession — et faire durer le plaisir — elle multiplie les détails de fabrication : dorure sur tranche, grilles de dépliages, pages qu’il faut couper, motifs discrètement embossés, et toujours ces couleurs rayonnantes qui surprennent par leur audace et leur gaité.

Conjuguer les nuances

Pour contrôler l’intensité des coloris et mettre en valeur les marges sensibles qui séparent les tons les uns des autres, Fanette Mellier fait un travail minutieux et savant. Sa connaissance des rapports chromatiques, mais aussi des papiers, des encres et des techniques d’impression est hors du commun. Encore plus remarquable est l’originalité de sa démarche qui procède toujours à partir d’une recherche personnelle. Les objets imprimés qu’elle produit ne donnent pas l’impression d’être de simples exercices de style. Ils surprennent par la netteté de leur exécution. Leur facture est la manifestation de tous les choix qui ont guidé leur conception.

Ces choix, Fanette Mellier les élabore souvent avec des collaborateurs : commanditaires, imprimeurs et éditeurs, mais aussi artistes, écrivains ou poètes dont les talents conjugués se superposent aux siens, tout comme se superposent les techniques et couleurs qu’elle sait si bien manipuler. Le résultat ne peut jamais être dicté d’avance. « Tant que ça n’existe pas, ça n’existe pas ! » s’exclame-t-elle sur un ton où, à l’étonnement, se mêle une pointe de frustration.

Elle a beau essayer imaginer d’avance l’impression qu’elle souhaite susciter, l’objet qui sera porteur ce cette impression, elle ne peut le concevoir que peu à peu, dans l’acte laborieux et précis de sa fabrication.http://www.fanettemellier.com


www.fanettemellier.com

1/8- Les pages du livre Le papillon imprimeur sont imprimées dans différentes techniques.

1/8- Les pages du livre "Le papillon imprimeur" sont imprimées dans différentes techniques.

2/8- Ensemble de cartels regroupant des associations à partir d'un alphabet original.

2/8- Ensemble de cartels regroupant des associations à partir d'un alphabet original.

3/8- Affiches traitant des rapports qu'entretient Rousseau avec l'argent à Chambéry.

3/8- Affiches traitant des rapports qu'entretient Rousseau avec l'argent à Chambéry.

4/8- Parcours signalétique lors du festival de l'affiche et du graphisme à Chaumont.

4/8- Parcours signalétique lors du festival de l'affiche et du graphisme à Chaumont.

5/8- Affiche pour le festival L'art du goût, le goût de l'art mêlant création et art culinaire.

5/8- Affiche pour le festival "L'art du goût, le goût de l'art" mêlant création et art culinaire.

6/8- En 2010, exposition sur l'évolution du cycle lunaire par la surrimpression sérigraphique.

6/8- En 2010, exposition sur l'évolution du cycle lunaire par la surrimpression sérigraphique.

7/8- Vitrail de papier effectué pour l'exposition Play, design pour les martiens.

7/8- Vitrail de papier effectué pour l'exposition "Play, design pour les martiens".

8/8- Dès 2008, au Parc Saint Léger, des modules créent un système graphique évolutif.

8/8- Dès 2008, au Parc Saint Léger, des modules créent un système graphique évolutif.